La
viande constitue la catégorie des aliments
gris.
Les principales viandes mangées par les
mongols sont le mouton et la chèvre. Elles
sont généralement bouillies et servies
sous forme de soupe avec des pâtes (güriltaï
shul). Les buudz
sont des raviolis farcis de viande de mouton,
d’oignons, d’herbes et parfois de
choux. Le khorkhog est
un mode de cuisson qui permet de griller la viande
sans la mettre en contact avec le feu, afin de
ne pas attirer les mauvais esprits. Des pierres
chauffées sous la cendre du feu sont mises
avec la viande dans une marmite avec des épices
et des herbes diverses. Avant la consommation
du plat, on récupère les pierres
brûlantes qu’on fait passer d’une
main à l’autre procurant un effet
bénéfique pour l’organisme.
Les
chevaux
Le cheval mongol est petit (135
cm au garrot) et trapu, ce qui lui donne une apparence
de double poney. Il est parfaitement adapté
au rude climat mongol. Aujourd’hui, la Mongolie
tente de réintroduire le cheval de Przewalski
(takh), représentant du cheval sauvage,
via l’association
Takh.
Un cheval mongol n’est
jamais totalement domestiqué. Il doit garder
ses réflexes de cheval sauvage en cas d’attaque
de prédateurs comme le loup. En effet,
le soir, les chevaux sont lâchés
dans la steppe et sont
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