rassemblés
le lendemain matin. Pour cela, les mongols utilisent
l’urga,
qui leur permet de rattraper leurs chevaux éparpillés
dans la steppe. La selle traditionnelle mongole
est faite de bois. Pour protéger le cheval,
les mongols glissent sous celle-ci un tapis de
feutre. La selle est haute, aux bords relevés,
et souvent très décorée,
notamment de motifs symboliques. La monte mongole
se pratique debout sur les étriers.
Les éleveurs de chevaux
connaissent parfaitement leurs animaux. En fonction
de leurs qualités, ils leur attribuent
une tâche particulière, comme par
exemple la participation aux courses du Naadam.
De très grands soins sont apportés
aux chevaux, longtemps unique moyen de locomotion
pour les nomades.
Le cheval est un compagnon de
tous les jours pour le cavalier, et a joué
un rôle important jusque dans la construction
de l’Empire mongol. C’est pourquoi
autant de symboliques entourent le cheval. Après
la course du Naadam, la sueur du cheval vainqueur
est récupérée à l’aide
d’un khusuur
en bois sculpté, et porte chance à
celui qui en récupèrera quelques
gouttes. On retrouve également le cheval
sous forme d’instrument de musique avec
la morin
khuur, dotée de deux
cordes en crin de cheval et qui accompagne les
chants traditionnels mongols (chant diphonique
notamment). |