des siècles de l’identité nationale avec notamment l’illustre Gengis Khan, dont les mongols sont particulièrement fiers. De part l’immensité de leur cadre de vie, leur rapport au temps et à l’espace apparaît fondamentalement différent du nôtre. Les nomades vivent sous la ger, abri traditionnel des nomades, et élèvent avec un profond respect pour la nature leurs troupeaux de moutons, chèvres, chameaux, chevaux et yacks (qui forment la famille des 5 museaux).
    Les pasteurs utilisent leurs connaissances des ressources végétales et savent estimer la saison favorable à la transhumance. Chaque espèce a une fonction spécifique dans la vie nomade et chacune préfère un type différent de pâturage. Le pastoralisme nomade assure alors une utilisation optimale des ressources naturelles. Mais la couverture végétale de la steppe est fragile, et se détériore de plus en plus fortement. Aussi, ce mode de vie séculaire s’avère mis en danger avec la dégradation de la steppe.    Surpâturage, circulation mécanisée plus intense, érosion des sols par la marmotte et les chèvres, empêchent la steppe de se régénérer et pourraient à terme se répercuter sur le rapport du nomade à son territoire et à ses zones de parcours. Le pays s’est engagé dans une lutte contre la désertification et a